L’éducation des jeunes enfants était surtout l’affaire des femmes qui demeuraient au campement pendant que les hommes chassaient ou pêchaient. Ceux-ci étaient initiés aux tâches du groupe par l’exemple, mais une grande place était laissée aux jeux. Ils apprenaient ainsi comment monter la tente, trouver le bois, préparer la viande, tanner les peaux, fabriquer les outils de la vie quotidienne. Les prêtres qui ont établi les premiers contacts avec les communautés étaient surpris de constater que jamais les adultes ne réprimandaient les enfants et qu’il était très rare qu’ils les contraignent par la force[1]. Les punitions physiques étaient pour ainsi dire totalement absentes, ce qui ne manquait pas d’irriter certains de ces prêtres, comme en témoigne les écrits que plusieurs ont laissé. Lorsqu’ils atteignaient l’adolescence, les garçons étaient appelé à suivre leurs aînés où ils apprenaient l’art de la chasse, de la pêche et plus tard de la guerre.
Aujourd’hui les communautés se sont toutes fixées à un endroit et sont établies dans des maisons. Bien que poursuivant des activités traditionnelles telles que la chasse et la pêche, les gens occupent des emplois et les enfants sont à l’école.
[1] Relations des Jésuites, Le jeune Paul, 1633